
Cet article rend compte de la problématique des carences que posent les alternatives au lait de vache.
Les laits des autres animaux (brebis, chèvre) contiennent aussi du lactose. Leurs protéines sont presque similaires à celles du lait de vache, occasionnant fréquemment des allergies lorsque ce dernier n’est pas supporté.
Les boissons à base de soja ainsi que leurs dérivés (« yogourt au soja » ou dessert au soja) apportent des protéines de bonne qualité. Leur apport en calcium est identique à celui du lait, si leur version enrichie en calcium est choisie.
Attention ! Une consommation quotidienne de plus de 2 portions de produits à base de soja est déconseillée chez les enfants en raison des isoflavones (type d’œstrogènes) contenus (Office fédéral de la santé publique, 2007).
Les boissons végétales à base de châtaigne, de quinoa, d’amandes, entre autres, ne sont pas des remplacements des produits laitiers. Elles contiennent essentiellement des glucides et sont à considérer comme des boissons sucrées, à consommer occasionnellement.
Les oléagineux (amandes, sésame, par exemple) sont une source marginale de calcium au vu des quantités habituellement consommées.
Les légumes verts (épinards, choux, par exemple) contiennent aussi du calcium, sans toutefois pouvoir assurer les apports recommandés quotidiennement.
Et l’école dans tout ça ?
Au niveau scolaire, il convient de respecter les habitudes alimentaires des familles, tout en ne véhiculant pas de théories sans fondement. La consommation de produits laitiers est donc à favoriser dans le cadre des repas pris à l’école (restaurant scolaire, camps, etc.) sans pour autant offrir une plateforme à la promotion de l’industrie laitière (par exemple campagnes de Swissmilk « lait à la pause »).